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Agon Miaki - Effaceur ~ 100%

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MessageSujet: Agon Miaki - Effaceur ~ 100% Agon Miaki - Effaceur ~ 100% EmptyVen 16 Déc - 9:47

Agon Miaki


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Nom : Miaki.
Prénom : Agon.
Surnom : Oneshot.
Sexe : ♂.
Age : 19 ans.
Origine : Humaine.
Famille : -
Emploie : Effaceur.


DESCRIPTION PHYSIQUE




Tout peut être rapporté aux apparences, à notre morphologie, notre physique. La vie est ainsi faite, les gens vous jugent, vous classent dans une catégorie propre à leurs caractéristiques personnels. C’est donc pourquoi je vais me décrire.

D’une façon globale je suis d’une taille normale. Ayant 19 ans j’ai probablement atteint ma taille adulte, celle qui restera constante tout au long de ma vie, celle qui est égale à un mètre quatre-vingt. J’arrondis, je dois être légèrement plus petit. Ma morphologie est classée par les plus fines, ne pesant qu’une soixantaine de kilogrammes je suis fin et ma carrure est allongée. Malgré cette apparence faible mon corps est relativement musclé. Mes épaules sont carrées, je suis parcouru de lignes de musculatures et de cicatrices. Mon corps est bien proportionné, ayant des jambes un peu longues, plus que le tronc principal de mon être. Généralement on qualifie mon visage de renfermant quelque chose de craintif malgré ses traits enfantin. Voilà pour le global de mon physique, passons aux détails.

Comme chaque êtres humains, mon être est composé de deux pieds, deux jambes, deux bras, une tête et un tronc. Le tout constitue mon corps. Bref, débutons par le bas pour finir aux visage. Mes deux pieds sont donc en tout point similaires. Très fins et longs, ils répondent à la classification du 41. Ma voute plantaire était peu courbée et très aplati, elle me permet d’avoir un meilleur appui, un impact au sol plus fort, plus résistant. Munis de cinq orteils décroissants chacun, mes pieds répondent donc aux critères normaux.

Se prolongeant par mes chevilles plutôt solides, l’inférieur de mon corps est assez élancé. Deux jambes longues et fines m’aidant dans mes déplacements à plus haute vitesse. Constituées d’un mollet, d’un tibia, d’un genou et d’une cuisse sur chacune d’elles, mes jambes sont également normales. Parsemé d’une pilosité peu visible dut à la couleur de mes cheveux peu communes, à nu, mes jambes peuvent être comparées à deux tiges. Ainsi mon corps se prolonge par mes hanches qui entourent ma musculature des abdominaux. Formant ce que le commun appelle des tablettes de chocolat, les miennes ne sont pas très visibles, formant simplement le « V » suffisant pour cette partie du corps.

Avec mes pectoraux et ce qui fait mon torse, le tronc principal de mon corps est au complet. Limité en musculature, mais pas avare en cicatrices. Cette partie de mon corps est remplis d’anciennes blessures, mutilation, ou vieux coups marquant ma peau pâle à vie. Certaines sont cachées, notamment sur le dos, par quelques tatouages représentant des signes tribaux.

Base même de l’être, ce dernier continue mon corps par les épaules. Partie la plus musclée de mon corps, elles résistent au fort recul d’un coup de feu. Spécialement prévu pour cela elles sont mon axe de visée, ce qui rend mes bras assez fins, longs, et toujours bien droits. Formant presque deux droites parallèles. Peu musclés mes bras peuvent tout de même supporter une bonne charge. La majorité de mes membres sont fins et longs, ce qui me donne cette allure élancée et ma carrure si faible.

Mon torse se prolonge également pour finir mon être. Mon cou assez court est la base de ma tête. D’une forme ovale, je fais partie des gens qui ont un crâne légèrement retiré en arrière. Couvert par mes cheveux mi longs d’un blanc éclatant malgré mon jeune âge. D’une couleur peu commune, personne n’y faisait vraiment attention. On parle souvent d’une couleur dut par une souffrance ultime. Je ne contredirais pas ces rumeurs. Assez fins, ils forment quelques piques léger, je peux les laisser comme ils sont, ou les plaqués en arrière. Mon visage est surprenant, ayant des traits très fins, très enfantin, la couleur claire de mes cheveux et mes yeux vert éclatant, en ajoutant ma peau très pâle font de moi une sorte d’albinos. Assez rare, je le vis bien, et le vert éclatant de mes pupilles me donne un regard toujours très expressif. Mes yeux, très peu allongés et entourés par les marques du manque de sommeil sont la première chose que l’on remarque. Suivant parfaitement la ligne des courbes fines, ils aboutissent à mon nez, très léger, un peu relevé donnant à mon visage un air parfois naïf. Ma bouche maintenant, formée de deux lèvres fines et abîmées par quelques coups, cache des dents légèrement jaunies par le tabac.

Très rebelle avec les tatouages et les substances illicites, je conclus par mes nombreux piercings aux oreilles et sur l’arcade. Plus là pour cacher quelques souvenirs du passé que pour l’esthétique, je m’y suis fais, et aujourd’hui ils font partie de moi, du tout. Concluons le tout avec mes vêtements. Très sobre et sombre, je reste dans une palette tricolore, blanc, noir, gris. Changeant de look selon l’évènement, dans la normal, je porte des baskets, montantes, un jean, un t shirt assez près du corps et un blazer, sortant le smoking cravate lors de grande occasion, et optant pour des fringues plus légères et confortables pour le travail.


DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE




Car nous savons, nous paria, que les apparences sont parfois trompeuses. Qu’il ne faut juger personne sur son allure, sa carrure, ou bien son langage. La tromperie, la manipulation, tout ça est tellement facile à faire qu’il ne faut jamais s’avouer vaincu, ni vainqueur…

Je suis une personne qu’on classe d’asociale. Très solitaire, je n’ai pas d’amis, pas de relation sérieuse, ni rien qui s’en approche. Je suis poli, respectueux, aimable, mais cela ne va jamais plus loin que la convention sociale habituelle. Je suis mystérieux, ne dévoilant pas ma vie privée, ni mon passé, ni même mes projets. Très froide avec les autres, je suis discret, presqu’invisible. Ce n’est pas que je n’aime pas discuter, ni autre chose en quelconque rapport avec un refus, c’est que je n’ai jamais rencontré quelqu’un que je ne pourrais jamais tuer. Dans mon métier, je peux tuer n’importe qui, je n’ai pas la place pour des sentiments. Dans la vie de tous les jours on me craint, je veux dire physiquement. Je suis une personne intimidante, stéréotype du jeune branleur, du jeune délinquant qui va venir vous cambriolez. Je ne suis en aucun susceptible, je ne crains pas les remarques ni les regards des autres. Je suis sans gêne et direct, si vous êtes moche, je vous le dirais, si vous une salope, je ne manquerais pas de vous le faire savoir.

En résumé je suis un parfait connard. Je ne regrette rien, ni mes mots, ni mes actes. Par ce simple fait, je ne m’excuse pas, j’ai toujours raison, que vous discutiez encore ou pas. Je ne prends pas en compte l’avis des autres. Je me base sur mon vécu. Oui, je suis la définition d’un salop. Je n’aime pas parler pour ne rien dire, ce qui fait que je vais droit au but, peut importe le sujet. Je peux vous dire sur la même intonation « qu’elle heure est-il ? » et « j’ai mon arme sur ton entre jambe crie et tu sautes ». Je n’ai aucune honte, aucun taboo, je parle de tout et de rien, en public ou en privé. Je suis dans mon propre monde, loin des autres. Enfermé dans ma bulle avec ma drogue, ma musique, mes désirs.

Je n’ai pas de qualité apparente. Je pourrais dire que je suis sympathique mais les gens n’aiment pas l’honnêteté. Je suis digne de confiance, mais je ne la donne à personne. Je dirais que mes défauts sont mes principales qualités. Je suis discret donc je ne m’énerve jamais, très calme et serein je suis arrogant au possible. Egoiste et non égocentrique, je pense avant tout à mes intérêts. Pas parce que je veux qu’ils soient réalisés, mais parce que je ne tiens à personne comme personne ne tiens à moi. J’importe beaucoup d’importance à la vie, profitant de chaque instant de répit. Après tout elle peut disparaître si rapidement.

Mes défauts sont infinis, je les ai tous et je suis sûr qu’en parlant souvent avec moi on pourrait m’en trouvé des qui n’existe pas encore. Je suis curieux, j’aime savoir les choses, les petits détails, les conneries amusantes, tout ça, j’adore. Sans m’y introduire ni même m’y intéresser j’aime ce sentiment de tout savoir. J’aime écouter mais je n’aime pas parler donc je participe très peu aux conversations. J’aimerais tout contrôler sauf ma vie. Je tiens à ma liberté. J’ai un énorme sang froid, je respecte mes choix de vies, qu’ils soient bons ou mauvais. J’aime m’échappé de la réalité, d’où la drogue et la musique. Je ne vis qu’avec le strict nécessaire, et pourtant j’aime acheter tout un tas de trucs. J’apporte une utilité à chaque chose sauf à l’être humain. Je suis une personne souvent odieuse et méprisable, et en plus de ça, je me permets de mépriser, de détester les gens comme moi. Mon avantage c’est que je peux mettre fin à leurs jours dès que je le veux.

Je suis un sadique, un fou furieux et pourtant je suis réellement attachant lorsqu’on dépasse ce miroir. Je peux être une personne chaleureuse et réconfortante. Bien que dangereuse…


BIOGRAPHIE




Prologue



Avant tout récit, avant toute narration possible, il y a forcément ce laps de temps, ces années qui défilent et qui s’échappent de notre esprit. Pour les retrouver, le narrateur doit être omniscient, et bien sûr séparé de l’individu. C’est donc cet individu fictif qui va vous narrer le début de mon histoire, le prologue, le commencement, le début de la fin.

Nous sommes dans les années quatre-vingt dix, au tout début de l’année scolaire. Septembre, la fin de l’été, l’arrivée de l’automne, les fleurs fanent, les feuilles tombent face au vent s’essoufflant durement. Le Soleil éclatant disparaît petit à petit derrière quelques nuages faisant diminuer la température de cette, si jolie, saison. Le Japon, pays du Soleil levant, tendre contrée chaleureuse et renfermant une culture des plus développée. Tokyo, la capitale, ville immensément peuplée cachant sous son joug lumineux quelques secrets, quelques vices que chacun voudrait bien effacer. C’était le cas du Shinjukû, quartier sympathique à première vue, habité de toute sorte de personnage, tous issus de catégorie sociale différente. Mais si la bourgeoisie japonaise y était représentée, la pire misère y était également. Le Mugenjô, quartier malfamé des alentours, qualifié comme une véritable plaie à la population, personne ne sait vraiment ce que renferme cet endroit si crapuleux. Personne ? Nous enlèverons les quelques malchanceux y résidant, et les bien heureux s’y échappant..vivant..

C’est ainsi que nous nous rapprochons des débuts d’Agon. N’ayant pas eu la chance de naître d’un couple riche et bienveillant, c’est au Mugenjô que sa création se fit et son avenir se dessinera. Une jolie nuit étoilée, un calme sans égal dans les ruelles de l’immense secteur, deux personnes de sexes opposés au creux de la Lune dominant le ciel. Il y avait tout d’abord Naraku Miaki, l’homme, et son réconfortant amour de toujours, Tsukiko Emi. Ils avaient trouvés ce que personne ne cherchait au milieu de cette misère, ce sentiment si inconnu au sein de tous ces êtres vivants n’ayant plus aucun espoir d’une véritable vie. Naraku était un aventurier, un battant, il avait été abandonné enfant devant un édifice de ce quartier, depuis ce jour, il a souvent été seul, et s’est toujours débrouillé pour survivre. Montagne de muscle et coupable d’atrocité, le jeune homme avait parcouru pas mal d’échelons dans la hiérarchie du Mugenjô, au moins assez pour ne plus être emmerder par les dealers et les clochards. Sa vie n’avait pas été facile, et il avait trouvé en Tsukiko un réconfort, un échappatoire à toute cette merde. Tsukiko, véritable princesse, enfant issue d’un viol, elle faisait partit de ses gens qu’on ne classait pas. Sa beauté et ses remerciements plus que convaincants lui avait permis de vivre assez longtemps pour s’accrocher aux bras du premier homme lui offrant sa protection. Catin de métier, elle n’avait pas d’autre choix que d’exercer le plus vieux métier du monde pour gagner un minimum d’argent nécessaire à sa survie.

Vivant la bohème, les soucis environnants n’avaient aucune importance. Ils étaient heureux au milieu de la crasse, de la misère et des pires crapules du pays. Leur chance était des plus incroyable, en revenant sur le contexte de l’automne, ils couchèrent ensemble. Du sexe passionné, lui se laissant faire, elle, exerçant sa dizaine d’années de pratique. Et c’est donc ainsi qu’Agon Miaki fut créé, et neuf mois plus tard, qu’il eut sa première bouffée d’air. Le bonheur était complet pour ce jolie couple à peine âgé de 25ans. Leur vie splendide dura 5 années, car le bonheur a un coût, et plus il est fort, plus la note est salée..

5 ans, en y ajoutant les 3 années de couple, cela faisait 8 ans de bonheur. Ce qui n’est pas des plus énormes, mais en ajoutant le contexte, 8 ans de bonheur au Mugenjô pouvait être comparé à deux vies parfaites dans le monde extérieur. Et ce fut ainsi le prix payé par les Miaki. Un soir Tsukiko, à quatre pattes, exerçant son dur labeur, réclamant son argent, son salaire après les deux heures passées dos à son client. Lui refusant de payer le prix, la bagarre éclata, malgré son caractère et ses quelques notions de combat, la force physique lui manquait cruellement, surtout après l’acte. Une fois stoppée, attachée, violée, lacérée, torturée puis décapitée, le jeune enfant Agon se retrouvait avec un unique parent. Naraku ne pouvait se remettre de cet incident, la tête de sa bien aimée dans les mains, il péta les plombs. Exerçant sa vengeance, tombant dans la drogue, l’alcool et la violence.

Il éleva son fils pendant 3 années, lui apprenant la loi du plus fort, seule loi exercée dans ce cruel quartier du Mugenjô. Alors qu’il s’enfilait plus de cocaïne que d’oxygène dans les narines et qu’il avait plus d’héroïne dans les veines qu’il avait de sang, Naraku n’échappa pas à l’overdose. Abandonnant son fils de huit ans, perdu, seul, n’ayant pas assez d’argent pour se nourrir. Destin abominable, que vas-tu faire ?



Chapitre 1




On dit que les souvenirs se forgent à partir de notre quatrième année sur terre, les miens arrivent plus tard. Aujourd’hui mon point de départ, mon tout premier souvenir est le carton d’emballage rempli de sang où la tête de ma mère y était délicatement posée. J’avais 5 ans. Je suis Agon Miaki, 19 ans, effaceur, voici mon histoire.

Je n’avais pas été gardé par ma mère ce soir là, c’était l’un de ses soirs où elle s’en allait pour son travail. Papa n’aimait pas ça, mais il devait s’y faire, il fallait bien avoir un peu d’argent. J’avais passé la soirée et la nuit à m’amuser avec deux bouts de tissus. Mon père me disait souvent que nos moyens nous permettaient d’avoir une grande imagination. Je le croyais sur parole, j’étais jeune et innocent, je buvais chacun de ses mots, il était mon héros. Tout s’était bien déroulé, jusqu’au matin. On entendit quelques bruits de pas devant la porte, mon père ne dormait plus depuis quelques jours, il m’agrippa, posant sa main sur ma bouche et nous collant contre le mur. Les bruits de pas s’éloignaient, après avoir frappé à la porte. Ces situations étaient fréquentes, nous vivions dans la crainte, dans cette vie, chaque seconde était importante, car on ne savait jamais jusqu’à quand nous allions survivre. Il alla donc à la porte récupérant le colis. Vous l’avez compris, ce colis était la tête de ma mère. Cette vision affreuse me hante encore aujourd’hui, mes insomnies, mes cauchemars, mes moments d’inattention, tout ces petits vides me ramènent à cette image.

Dès lors, mon père changea complètement, il me laissa avec quelques provisions, tous les jours je restais seul, la seule consigne que j’avais était de ne pas bouger de l’armoire. Ce fut trois mois atroces et plus le temps avançait plus je voyais mon père devenir une épave. C’est à cette époque qu’il commença à me battre. Il me frappait à sang, il lui arrivait de me couper volontairement, et d’en rire ensuite. Je crois ne jamais lui en avoir voulu, sur le moment, je m’en rendais pas compte, aujourd’hui je crois même arriver à le comprendre. La vie continuait ainsi, il noyait son chagrin dans l’alcool et la drogue, moi, je n’osais pas offrir la bouche, j’avais peur, très peur. Durant ses trois années, mon père me battit une légère musculature, si on peut appeler ça ainsi. Il m’enseigna les rudiments du combat rapproché, et surtout il m’apprit à viser avec un pistolet. Entre temps, il durcit ma capacité à encaisser. Plus je grandissais, plus je devenais fort, et plus il devait frapper pour faire couler mon sang.

Je n’ai plus aucun souvenirs de ma mère, je me souviens de visages de femmes qui défilaient à la maison. Mon père couchait avec, plus sauvagement les unes que les autres, comme s’il essayait de faire passer sa tristesse et sa soif de vengeance par ses va et vient ou par ses poings qui se retrouvaient sur mon corps. Il souffrait mais ne l’admettait jamais. J’avais huit années lorsqu’il mourut, devant moi. Je me souviens ne pas avoir bougé, comme si, sa mort n’avait pas de signification, sans être heureux je n’avais pas ressenti de la tristesse. Je me souviens encore de la scène, on aurait dit qu’il jouait sur une pièce de théâtre, un drama splendide. Il venait de s’enquiller deux bouteilles de saké, il était à la limite du coma, lorsqu’il décuvait en me cognant de toutes mes forces. Avec le temps j’avais appris à retenir mes larmes, si je pleurais, il aurait encore plus envie de me frapper. Ses coups de genoux m’explosaient la lèvre inférieure. Je vomissais mon sang alors que sa droite vient percuter mon arcade ouvrant et faisant voler le sang partout dans la salle. A terre, dans mon propre sang, je ne me défendais pas. Il m’aurait été aisé de me battre, mais l’envie n’y était pas, j’avais pris l’habitude, et je vivais ainsi. C’est triste, mais je m’y étais résolu. Les coups continuaient à tomber, allant du coup de pied dans le ventre, au crachat à la figure, puis aux piétinements des côtes pour finir à un lynchage complet.

Presque paralysé, je souffrais, baignant dans mon propre sang, je fixais mon père reniflant son rail de coke avant de s’injecter l’héroïne dans les veines. Il enchaînait les deux, sinon après l’un ou l’autre, il n’avait plus aucune sainteté d’esprit pour le faire correctement. A cet instant précis, il était majestueux, balançant ses bras comme une danse, il finit par s’écrouler à terre. Les convulsions ne tardèrent pas, le vomissement, les yeux blancs, il s’était même fait dessus. Une mort aussi répugnante que le personnage. Nous étions tous les deux au sol, moi dans mon sang, lui dans les rejets de son corps. Je prenais l’avantage sur ma posture, alors qu’il mourrait, je perdais peu à peu connaissance. Le meilleur moment, celui de l’inconscience, le monde des rêves…

Je me réveillais quelques jours plus tard, dans un lit que je ne connaissais pas. Paumé, je me levais regardant les alentours, notamment dehors. Je me trouvais toujours au Mugenjô, dans un quartier similaire au mien, mais différent. Un homme entra, effrayé, je restais immobile. Qui était-il ? Que voulait-il ? Ou étais-je ?



Chapitre 2



J’avais été recueilli par cet homme, un soi disant collègue de mon paternel. Ma vie ne bougea pas réellement. Cet homme encore plus cruel et plus malheureux que mon père continuait de déferler sa rage sur moi. Je grandis jusqu’à mes quinze ans à ses crochets, avant de lui coller une balle entre les deux yeux. Durant ses sept années, j’avais vécu pire que les huit années d’avant. Cet homme s’appelait Huu. Il se faisait nommer ainsi tout du moins. Il faisait partit de ses gens virtuels ne pouvant s’extirper de cette misère. Son seul et unique choix était le Mugenjô, il était jaloux de moi, de ma vie, de mon existence. Ses poings étaient fais d’acier, chaque coups me brisait les os. Je dus continuer à apprendre à retenir mes larmes. Huu était très respecté dans la Belt Line. Malgré sa cruauté, il m’apprit la vie. Je mangeais à ma faim, dormait dans un lit, et il m’entrainait. Bien qu’il brisait mes os par ses coups, qu’il m’insultait, me rabaissant sans cesse, il est le véritable créateur du monstre que je suis devenu.

Les années défilèrent, le temps passait rapidement. Je me formais petit à petit, me forgeant une petite réputation au sein du quartier. Huu me laissait faire ses tâches ingrates, et c’est ainsi que je devenais petit à petit son assassin attitré. Je vécu donc sept ans de misère, de soins et de meurtres. Je découvrais que le seul réconfort se trouvait dans la drogue et l’alcool. J’avais accepté mon destin, je finirais soit dans mon sang, soit dans mes rejets gastriques. Mon destin n’était pas si différent de mon ancienne vie, je comprenais mon père, et voyait en lui toujours un modèle, après tout j’étais voué à finir comme lui.

Huu m’inculqua les notions du langages, des gestes et alimenta mon envie de faire couler le sang. Il me transformait petit à petit en animal sauvage. Je devenais rapidement son chien, à la fois son meilleur ami et son sous fifre inférieur. Je ne m’en étais jamais rendu compte, enfin, pas avant mes quinze ans. Je me souviens encore de ce contrat, celui qui m’a permis de rencontrer « mon sauveur ». Je devais me rendre dans une tour gardée par un clan quelconque pensant pouvoir faire sa loi. Armé de mes deux pistolets fétiches, je me lançais sans autre plan que de tuer tout le monde face à l’édifice. Les paroles de Huu retentissaient dans mon esprit…


« Agon, va. Extermine ou crève ! »


Ses paroles s’étaient suivies d’un coup de pied me balançant quelques mètres plus loin. Crachant mon sang, je n’avais pas le choix. J’étais à la fois énervé de son traitement à mon égard, et fier d’avoir été recueilli par lui. La seule solution pour vivre, s’était détruire ce qui nous entourait, je mis peu de temps à m’en rendre compte. Bref, revenons au contrat. Je me trouvais devant le bâtiment, y pénétrant sans trop de mal. J’avais déjà buté six membres. Ces abrutis pensaient me coincer avec leurs battes. On est au 21ème siècle, il n’y a plus que les armes à feux aujourd’hui, les katanas à la rigueur pour certains génies de cette arme. Je poursuivais mon chemin, n’ayant aucune pitié pour chaque personne que je croisais. Le long des escaliers, j’économisais mes munitions en balançant les corps vivants par les fenêtres, ou bien en écrasant leurs visages contre les marches. Sans regrets et sans sentiments, complètement anesthésié, je continuais à détruire ses vies jusqu’à exterminer leur chef. Ma mission fut rapide et complétée. Je repartis, les mains dans les poches, clope au bec, las de ces adversaires si faibles.

« Hey toi ! »


Une voix m’interpella, me retournant en pointant mon arme vers le son entendu, je me demandais qui m’appelait, et pour quelles raisons. Je ne dis pas un mot, continuant à fumée à clope. J’attendais, et j’eus raison.

« Combien de temps vas-tu être un larbin ? Echappe toi, cours et v.. »


A peine sortie de sa cachette qu’une de mes balles se logea en travers de sa gorge.

" Ta gueule.."


Je n’avais pas le temps d’écouter ses paroles, et pourtant. Alors que je rengainais, je repensais à ce qu’il venait de dire. Ce n’était pas si bête, même intelligent, même carrément mieux pour moi. Un léger sourire narquois arriva sur mon faciès. Reprenant mes armes en mains, je retournais chez moi. Il y avait Kyo, le gardien de la porte, qui arrêta de craner avec ses bras aussi large que mon corps lorsque je lui arrachais de mes mains ses parties génitales. Puis ensuite se trouvait Lei, un parfait abruti qui trébucha en s’enfuyant, je n’avais plus qu’à finir le travail. Après il y avait Sai et Von, deux frères, ce fut plus dur de les avoir, mais je réussis tout de même après quelques démonstrations de vitesse et de précision. Je prenais ma liberté en collant une balle entre les deux yeux à Huu. Tout c’était passé si vite, il me restait plus qu’à m’enfuir. Quitter cet endroit merdique et construire une véritable vie, un autre destin, un autre départ…

Chapitre 3



Ma fuite ne fit des plus aisées. J’avais du faire profil bas, voler toutes les économies de mon ancien gang. Faire quelques réserves de nourriture, de cannabis et de whisky. Et prendre un maximum de munitions. Je payais un certains nombres de crapules pour qu’ils fassent passer quelques fausses informations. Ces hommes ou ses femmes n’étaient pas des plus dignes de confiance, cependant, avec deux trois doses ils pouvaient se révéler être tes meilleurs amis. Au Mugenjô les seuls et uniques personnes un peu saines d’esprit étaient celles de Babylon City. En parlant de sainteté d’esprit, je veux dire assez intelligent et fort pour dépasser tous ces connards de Belt Line. J’aurais peut être pu vivre là bas, mais s’y rendre était peine perdue. Je préférais quitter cet endroit, et reconstruire ma vie ailleurs. Presque heureux, je mis une année entière avant de quitter le Mugenjô. Entre les cachettes que je ne pouvais pas quitter sans être sûr que personne m’attendait dans un coin, et les mensonges perpétuels me trahissant. J’avais réussi à devenir l’ombre de moi-même, effaçant toute trace de mon existence. Ce fut une longue année, mais au alentours de mars, je réussis à m’enfuir. Je m’en souviens encore, je courais sans cesse, sans m’arrêter, plus personne dans ce putain de quartier me croyait vivant.

Ma vie allait pouvoir débuter, enfin, je le croyais. Dans la sympathique ville de Shinjukû, j’essayais de survivre à mes besoins. J’avais assez d’argent pour me payer un logement, et un peu de nourriture. Il me restait assez de substances illicites pour tenir quelques semaines. Mais mes ressources commençaient à s’épuiser, et je n’avais plus fais couler de sang depuis une éternité. Je savais que c’étais mal, mais l’envie était bien trop présente. Je me retenais, j’y arrivais, mais je ne savais faire que ça. Il me fallait un job, et il en existait qu’un seul pour moi : effaceur.

Très vite je devenais un as dans ce métier. Mes services étaient appréciés, bien qu’inhumains. Mais les personnes du Mugenjô ne sont pas humaines, non, ce ne sont que des êtres assoiffés par leurs désirs. Il n’y a plus de vie là bas. Je regardais souvent au loin ces immenses bâtiments. Cela faisait deux ans maintenant, et je devais effectuer ma première mission là bas, tuer un homme se trouvant au sein de Babylon City. J’avais voulu refuser, mais je savais que je pouvais réussir. Et puis, je n’avais encore jamais échoué, j’avais progressé, et je savais comment en sortir désormais.

Je m’étais donc équipé pour cette mission. Discret, presqu’invisible je me glissais aisément sans faire trop de dégâts jusqu’à Belt Line. Mon ancien quartier ne changeait pas, toujours aussi sale, aussi miséreux. J’étais fier d’en être libéré. Mais ma mission devait se poursuivre, et c’est ce que je fis. Après quelques éclaboussements de sang, je réussi à m’introduire dans Babylon City. J’étais stupéfait, et ce n’était que le début de mes surprises. Je fus tranquille une dizaine de minutes, avant de tomber sur un homme m’attaqua de front. Sa vitesse était des plus phénoménales, je ne pouvais pas rivaliser. Il frappait mes jambes, et me lançait des lames tranchant ma peau. Je tirais un peu partout, tentant de me concentrer. Je réussis à esquiver quelques lames, mais mon sang coulait, et j’en perdais une quantité conséquente. La seule bonne nouvelle est qu’il commençait à attaquer par ses propres moyens. Son ricanement résonnait dans toute la pièce. Il put me frapper deux fois, puis je réussis à lui attraper le bras. Serrant l’étreinte, je lui collais une balle sur la tempe. J’aurais aimé lui soutirer des informations, mais c’était lui ou moi. Je n’étais pas de taille, pas encore, mais il fallait que je poursuive ma mission…

Redoublant de prudence, je prenais mon temps pour avancer. N’hésitant pas à bloquer plusieurs jours dans un endroit, sans dormir, juste attendant un son, un bruit, une voix, des pas. Je me tenais au sein de ces bâtiments, la peur au ventre. Je mis deux semaines avant de tomber sur ma cible. Il se trouvait dans un espèce de garage à flingues. Des centaines de pistolets y étaient exposés. Un combat lointain se déroula. Il tirait, je tirais. Nous faisions à peu près jeu égal jusqu’au moment où il se servit de pistolet plus puissants. Un missile vint exterminer ma planque. Dangereusement amoché, j’avais du mal à déplacer mes membres. La chance fut avec moi, l’explosion eut un rayon assez important pour le toucher également. Mon adversaire, face à moi, à la limite de l’inconscience n’avait pas pris en compte la puissance du recul. Je n’avais plus d’armes, je prenais les deux seuls flingues à terre. Spéciaux et sans munitions, ils étaient une révolution pour moi. Je finissais le job, en plus d’avoir réussis, je venais de gagner deux fidèles compagnons.

Je partais de cette cité en titubant, le retour d’Agon au Mugenjô fut plutôt amusant. Souriant, clope au bec, je laissais derrière moi une crainte de l’endroit, une hantise qui était encore source de cauchemars venait de s’envoler, à tout jamais...
2 années passèrent jusqu’à aujourd’hui. Je continus mon métier d’effaceur, je vis par mes propres moyens. Mais il manque encore quelque chose, un besoin reste enfouit en moi, je suis seul, terriblement seul. Nous attendons tous de la compagnie, à quand viendra la mienne ?


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